Aide-soignante, Bazolles
Si je vous dis la Nièvre ?
J’ai un lien très familial avec le département, parce que ça fait des générations que ma famille habite le département. Je me revois petite en train de rentrer les moutons avec ma cousine. Très rural, très famille. J’adore aller le long du canal du Nivernais, par exemple partir de Tannay, et aller jusqu’à Chevroches, Clamecy, ou alors partir de Port-Brûlé, faire les seize écluses, je trouve ça très apaisant. C’est reposant.
Où va la Nièvre ?
Au niveau médical on commence à être vraiment en difficulté. C’est compliqué, à l’heure actuelle. Si vous avez besoin d’un médecin traitant, il y a beaucoup de médecins généralistes qui refusent de prendre de la nouvelle patientèle. Parce qu’ils en ont déjà beaucoup trop, ils sont surchargés de travail, et ils ne peuvent pas. Je sais qu’à Moulins-Engilbert, ils ont fait une maison des internes, pour que les médecins, quand ils viennent étudier, aient des logements. Alors peut-être que ça peut attirer aussi les médecins qui sont en études, pour venir faire un bout de formation dans le milieu rural, dans la Nièvre. Et puis peut-être qu’après ils auront le coup de cœur pour le département, et qu’ils resteront.